Des indéfinis négatifs au pluriel. L'exemple du grec ancien et du latin


(2013), Bulletin de la Société de Linguistique de Paris 108/1, p. 161-195.
Résumé : Cette étude a un double objectif, descriptif et contrastif. Il s’agit d’une part de justifier l’existence paradoxale d’indéfinis négatifs au pluriel (d’autant qu’ils sont bâtis sur le numéral « un »), en grec ancien et en latin ; je m’efforce d’autre part d’expliquer la rareté de ces termes en grec ancien, par comparaison avec le latin. Pour ce faire, je replace chacun de ces grammèmes dans le système des indéfinis de chaque langue et je lie leur présence en grec ancien au renouvellement rapide des indéfinis négatifs sur la période considérée.