La notion d'éventuel comme catégorie linguistique: deux formes modales du grec ancien et du grec moderne
avec Sophie Vassilaki (2016), Bulletin de la Société de Linguistique de Paris 111, p. 277-316
Dans cette étude sont comparées deux configurations morpho-syntaxiques du grec ancien et du grec moderne, d’un côté le subjonctif accompagné de la particule modale en grec ancien, de l’autre la forme nue de perfectif non passé (parfois appelée « subjonctif sans να ») du grec moderne. Ces structures partagent des propriétés syntaxiques et sémantiques, définitoires d’une catégorie linguistique, l’éventuel. Nous montrons la cohérence interne de cette catégorie dans les deux langues, particulièrement dans le cas de propositions relatives, au-delà des différences induites par deux systèmes synchroniques profondément différents.
Cet article est la version remaniée et étendue de la communication faite à Berlin en octobre 2015, dans le cadre de la 12th International Conference on Greek Linguistics, sous le titre "Expectation and presumption in Ancient and Modern Greek: Analogies between the subjunctive with modal particle of AG and the “bare” subjunctive of MG"