La fabrique de l'éventuel en grec : les fortunes de τυχόν
(2017) Avec Sophie Vassilaki. The Greek Future and its History, Th. Markopoulos, R.J. Allan, F. Lambert (eds.), Louvain, Peeters (BCILL 139), p. 253-283.
Dans les systèmes du grec ancien et du grec moderne, ce que l’on peut appeler « éventuel », occupe des positions syntaxiques remarquablement proches (dans les hypothétiques, les temporelles et les relatives), même si le matériau morpho-syntaxique diffère : le subjonctif accompagné de ἄν en grec ancien, le thème verbal d’aoriste « nu », i.e. sans prémorphème en grec moderne. Nous essayons d’approfondir cette notion d’éventuel en confrontant les deux langues et en utilisant le prisme de l’adverbe τυχόν, intégré dans la syntaxe de l’éventuel en grec moderne, mais non en grec ancien. Notre étude est ainsi une contribution à l’étude d’une catégorie qui n’est pas simplement modale, tout en proposant une réflexion sur les conditions du maintien de τυχόν
Remaniement de la communication présentée lors du colloque Les futurs grecs et leur histoire, à Bordeaux, en octobre 2014.